Bonjour Celplo
Voici quelques infos que j'avais moi-meme collecté dans le même esprit de préparation.
Vous avez bien raison de préparer cela.
Dans tous les cas, il faudra respecter les volontés du défunt quant au mode d'inhumation ;
Si vous résidez dans un pays étranger, dans la majorité des pays, vous devez :
- dans les 24h : déclarer le décès à l'état civil local ;
- dans les 6 jours : procéder à l'enterrement.On peut prélever jusqu'à 5000 euros sur son compte créditeur pour les frais d'obsèques;
- dans le mois : faire toutes les démarches administratives ;
- dans les 6 mois : régler la succession ;
- dans l'année: terminer les formalités fiscales.
DÉCLARATION DU DÉCÈS
Le décès d’un ressortissant français en Thaïlande doit toujours faire l’objet d’une déclaration au bureau de l’état civil thaïlandais et auprès de l’officier d’état civil consulaire.
En Thaïlande, la réglementation locale exige également de déclarer le décès devant les autorités thaïlandaises de l’état civil. Après avoir accompli cette formalité, l’acte de décès dressé par les autorités locales sera transcrit par l’officier de l’état civil consulaire sur les registres français.
Sans déclaration du décès à l’ambassade, l’ensemble des démarches administratives seront bloquées.
Vous trouverez les modalités de cette procédure
Plusieurs copies de l’acte de décès français vous seront délivrées ou expédiées à votre domicile.
Dans l’éventualité où d’autres copies vous seraient nécessaires, la demande pourra être faite via le lien suivant : demande d’acte d’état civil pour un évènement familial survenu à l’étranger
DISPOSITIONS FUNÉRAIRES
1 - Le défunt peut avoir décidé, de son vivant, notamment par testament, de l’organisation de ses funérailles. Il appartient à la famille de faire respecter ses volontés.
2 - En l’absence de dispositions laissées par le défunt, c’est à la famille qu’il incombe de prendre des décisions sur les points suivants : inhumation ou incinération / caractère civil ou religieux des funérailles et, dans ce dernier cas, culte et rite retenus / maintien sur place ou rapatriement des restes mortels ou des cendres.
3 - Afin de déterminer la personne qui a qualité pour pourvoir aux funérailles, la jurisprudence en la matière a dégagé les points suivants : le choix de la sépulture des enfants décédés célibataires appartient aux parents. le conjoint survivant a le droit, à l’exclusion des autres héritiers, de présider aux funérailles et de choisir le lieu de sépulture, sauf en cas de dissentiments graves survenus du vivant des époux, à défaut, la décision appartient aux enfants, puis aux père et mère ensuite aux plus proches parents.
4- Pour les dispositions funéraires, l’ambassade a besoin d’un écrit (daté et signé) indiquant vos choix sur le : caractère civil ou religieux des funérailles et, dans ce dernier cas, culte et rite retenus ;
inhumation ou incinération ; maintien sur place ou rapatriement des restes mortels ou des cendres.
accompagné d’une copie : du livret de famille du défunt de la photocopie de la pièce d’identité du signataire des dispositions funéraires
TRANSPORT DE CORPS OU DE CENDRES VERS LA FRANCE
Le corps ou les cendres de personnes décédées à l’étranger, quelle que soit leur nationalité, ne peut être transféré(es) en France ou territoire d’outre-mer pour l’inhumation, qu’au vu d’une autorisation consulaire.
Cette autorisation est établie sous la forme d’un certificat sanitaire et de transport de corps / de cendres par le poste consulaire dans la circonscription duquel est survenu le décès.
Vous pouvez déposer une demande de transport de corps (ou de cendres) auprès de l’ambassade en complétant le formulaire ci-dessous :
La demande doit être déposée ou expédiée accompagnée des pièces suivantes :
L’acte de décès du défunt dressé ou transcrit sur les registres de l’état civil consulaire (produit par le service état civil de l’ambassade).
Le procès-verbal d’incinération délivré par le crématorium ou le temple ayant procédé à la crémation (uniquement pour le transport d’urne funéraire).
Le permis d’inhumation et de sortie délivré par les autorités locales (uniquement pour les transports de corps).
Un certificat médical précisant que le transport ne soulève aucune objection du point de vue de l’hygiène ou sur le plan médico-légal et que le défunt n’est pas atteint de l’une des maladies contagieuses répertoriées par l’OMS (uniquement pour les transports de corps).
L’autorisation d’inhumer délivrée par la mairie de la commune du lieu de sépulture en France (uniquement pour les transports de corps).
Un certificat médical attestant l’absence d’appareil contenant une pile comme un simulateur cardiaque, pacemaker, défibrillateur cardiaque, pompe physiologique etc… (uniquement pour les transports de corps en vue d’une incinération en France).
Les documents sont à présenter en copie originale et non en photocopie ;
ils seront conservés en pièces annexes au dossier.