±Ê°ù±ð³¾¾±Ã¨°ù±ð³¾±ð²Ô³Ù (on se répète...) Lis le tout premier sujet épinglé qui concerne les conditions d'obtention d'un Visa permanent avec droit d'exercer une profession.
Vois si tu peux te raccrocher à tel ou tel cas et sinon, laisse tomber.
Tu prendras soin de parcourir le lien que j'y ai inséré: "travailler au brésil, gare aux désillusions"
¶Ù±ð³Ü³æ¾±Ã¨³¾±ð³¾±ð²Ô³Ù, même si tu exerces en français (à supposer qu'il y ait une communauté française qui scolarise ses gosses en français et assez nombreuse pour secréter des personnes - surtout des enfants - susceptibles d'avoir besoin des services d'un orthophoniste**), je suis à peu près sûr que pour te faire immatriculer à un registre d'emploi, tu devras obtenir une équivalence de diplôme. Le marché de l'emploi brésilien est très protectionniste.
Ce processus, comme toutes les démarches administratives brésiliennes, se révèle un tel cauchemar que souvent, les intéressés repassent leurs diplômes sur place ce qui implique évidemment de refaire une partie des études. Au final, ça va plus vite!
Cela dit, avec un visa permanent, on doit pouvoir contourner la difficulté en se déclarant "professeur de français spécialisé dans les troubles de l'écriture et du langage" quitte à faire exclusivement de la rééducation, si le terme "orthophoniste" est protégé. Mais cela complique encore plus la constitution de clientèle.
De toute façon, s'expatrier au µþ°ùé²õ¾±±ô sans être lusophone est une démarche illusoire. parce que pour tous les détails de la vie quotidienne, pour toutes les démarches administratives, on se heurte à la barrière de la langue.
J'ai participé au recrutement d'enseignants du français au µþ°ùé²õ¾±±ô et même pour enseigner cette langue, ceux qui n'étaient pas parfaitement lusophones ne passaient pas la barrière du premier quart d'heure d'entretien.
** Pour Fortaleza, je doute. La communauté française en expatriation "à temps" qui scolarise ses gosses en français réside surtout dans le poumon économique brésilien, à savoir S. Paulo.
Les ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ de Fortaleza, Belém, ou autres viles du Nord ou du Nordeste sont en majorité des gens qui ont investi (exemple: dans une pousada) et qui se sont très bien intégrés, scolarisant leurs enfants dans le système scolaire brésilien, en portugais.
Peut être que le Consulat général de France au µþ°ùé²õ¾±±ô te donnera une idée du nombre de ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ immatriculés dans chaque grande ville. A partir de ce nombre tu pourras peut être extrapoler pour savoir s'il y a la clientèle potentielle.
Bonne exploration et bon courage, et désolé de casser un peu les rêves mais le mythe brésilien d'un pays ouvert où on fait son trou facilement ne correspond à aucune réalité objective.